The first weekend in October? It must be time for the Absinthiades, the annual absinthe festival in Pontarlier, France. Sadly I couldn't go (the following week was already hectic enough with the Bar Convent Berlin and the London Cocktail Week). But as we say in England, every cloud (we have a lot here) has a silver lining since my absence provides me an opportunity to have a guest writer, Maxime Ruby. Maxime has his own excellent absinthe blog and who has just started a new French Absinthe Forum. I am delighted to bring you his interview with Philippe Chapon, the president of the organisers of the Absinthiades. It is in French but Google Translate copes with it well.
Merci, Maxime!
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Cette année c’est sous le soleil de Franche
comté que ce sont déroulées les 14èmes absinthiades à Pontarlier ;
l’occasion, cette fois encore de se rassembler autour de l’absinthe et de
rencontrer des passionnées de tout horizon pendant un week-end. Visites de
musée, des distilleries, rencontres avec des collectionneurs, des auteurs,
dégustations, les activités ne manques pas pendant la manifestation.
Cette année j’en ai profité pour poser quelques
questions à Philippe Chapon, le président de l’association des amis du musée de
Pontarlier, organisatrice de l’évènement.
Comment
est née l’association des amis du musée de Pontarlier ?
L’association
a été créé en 1983, à l’époque il n’y avait pas encore de musée, on était en
pleine réorganisation du musée municipale
et l’on était plus autour de la peinture franc-comtoise et
l’archéologie. Nous avions quelques
objets sur l’absinthe mais très peu. Et puis avec le temps nous avons eu
quelques donateurs et cette association permettait aux gens de donner, car on
ne pouvait pas donner directement au musée. Aujourd’hui, si cette association
était dissoute, tout ce qu’elle a pu acquérir serait reverser au musé de
Pontarlier. Donc c’est vraiment, au départ, une association crée pour recevoir
les dons. L’absinthe est ressortie des placards petit à petit même si elle était dans la
mémoire des gens, mais il faut reconnaitre qu’il n’y avait pas la même
implication qu’en Suisse. On buvait de l’absinthe mais elle venait plutôt du
val-de-Travers. On avait bien quelques personnes à Pontarlier ou aux alentours
qui distillaient mais ça n’était pas aussi organisé qu’en Suisse. Depuis 1983,
il y a eu trois présidents de cette association, je suis donc le troisième.
Comment
a commencé l’aventure des absinthiades?
En 2000
l’idée a été de remettre l’absinthe à l’honneur. Aux premières absinthiades en
2000, il ‘y avait pas d’absinthe, ça n’était pas possible à l’époque. A cette
époque, si ma mémoire est bonne, en France nous avons l’Absente et la Versinthe
qui sont sur le marché, c’est tout ; donc en 2000 c’est surtout une
exposition
avec des objets des collectionneurs, des auteurs ; et le public
est là c’est un succès. Dès la deuxième édition on introduit le premier
concours avec une dizaine d’absinthes, surtout des macérés et très peu de
distillées, pas d’absinthe suisse jusqu’en 2005. Aujourd’hui nous sommes à la
14ème édition et donc à la 13eme édition du concours ; les
Absinthes Suisse sont là depuis la légalisation en 2005, les deux premiers qui
ont accepté de venir sont Kubler et Claude Alain Bugnon qui à l’époque a créé
un produit spécialement pour la France du aux règlementations différents sur le
taux de frenchonne entre la France et la Suisse ; il avait donc crée la
recette « Marianne » adaptée au marché français. C’était également
une volonté d’introduire l’absinthe Suisse sur la Marché Français.
Parallèlement
à ces Absinthiades le maire de Pontarlier le secrétaire de la région du val de
travers nous avaient réuni suisse et français, conservateurs de musée,
représentant municipaux, cultivateurs et l’office du tourisme en nous disant de
réfléchir à ce que l’on pourrait faire à propos de l’absinthe, et de réfléchir
à ce qui nous réunit. Et qu’est-ce qui nous réunit ? C’est une histoire
commune. Personne ne nie que le berceau historique est le Val-de-Travers et le
berceau économique c’est Pontarlier. L’un sans l’autre n’aurait pas existé.
Donc ce que l’on a imaginé c’est
le Pays de l’absinthe avec cette route de l’absinthe
[…] aujourd’hui les absinthiades sont une des manifestations importante de
cette route de l’absinthe, et j’espère qu’il y en aura d’autres.
Ça fait
environ une quinzaine d’années que l’absinthe est réapparue sur le marché
Français, pensez-vous que l’absinthe est en phase de se
« repopulariser » ?
Je crois
qu’il faut rappeler, qu’au début, on partait de zéro, donc certes, aujourd’hui
c’est une niche, mais je pense que cette niche peut progresser ; la
preuve, c’est qu’en Suisse aujourd’hui, il me semble qu’il y a environ 35
distillateurs. Aujourd’hui au concours, il y a une absinthe qui venait de
Bretagne, des allemands, des tchèques. Ce produit, à mon avis, a un avenir
devant soi, mais comment il sera consommé, ça c’est le débat. Est-ce qu’on
essaie de rester dans le traditionnel ? Certains barman nous disent qu’on
peut faire des cocktails avec. Le
produit a plusieurs cadres. Après c’est aussi le travail des
distillateurs…
Comment
se sont déroulées les absinthiades de cette année de votre point de vue ?
Ça se
passe bien, puisque depuis vendredi soir il y a du monde. Il y a du passage sur
les différents sites que ce soit à l’exposition, au musée, à la chapelle. Hier
nous aurions pu doubler le jury populaire, beaucoup de gens se proposaient en
cas de désistement, donc c’est un moment fort, peut-être que pour les 15ème
on doublera le nombre de participants. Moi ce qui me plait toujours c’est qu’il
y a qu’il y a des gens qui viennent de partout, des quatre coin de France mais
aussi des tchèques, un journaliste
allemand, un japonais, des finlandais. L’idée c’est ça, que les gens
viennent, se rencontrent ; distillateurs, amateurs, bloggeurs, absintheurs
peu importe comme ils se définissent, que les gens viennent pendant ce week-end
et que pendant 2 jours ça vive, et je pense que la-dessus l’objectif est
rempli.
L’année
prochaine, nous serons en 2015, cela fera un siècle que l’absinthe a été
interdite en France. Est-ce que vous prévoyez quelque chose de spécial pour
l’occasion?
Oui, on
essaiera de booster un peu cette manifestation, de faire quelque choses
d’original pour le centenaire. Ensuite les choses restent à définir, mais c’est
bien notre idée. Mais il ya aussi une question de moyens financiers, c’est
parfois difficile d’inviter des gens, de payer les transports et les
hébergements et tout ce qui va avec.
Dernière
question, que souhaiteriez-vous faire passer comme message aux personnes qui ne
connaissent pas l’absinthe, pour essayer de les inciter à s’y intéresser?
As a footnote, I wanted to add that for many absinthe lovers, the Absinthiades is about "bohomie," and sharing the pleasures of absinthe together. As seen above! And of course the famous competition. In 2014 the top awards went to
a hitherto unknown blanche (La Harde 68) and a surprising verte (Cherry Rocher). Again the Absinthiades produced a controversial result, which will no doubt be discussed elsewhere!
Next year sees the 15th Absinthiades. If you haven't visited this before, then maybe it's time to go in 2015. Merci, Philippe. Et merci, Maxime.
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